Recherche sur la désartificialisation des sols et la nécessité d’adapter les villes au réchauffement climatique et sur cette couche rocheuse emblématique du paysage urbain, véritable "massif parisien".
PRÉSENTATION DU PROJET
Le dérèglement climatique a révélé les difficultés des villes à résister aux vagues de chaleur. En captant l’énergie solaire, les surfaces essentiellement minérales contribuent largement à leur surchauffe. Une fine couche d’asphalte recouvre actuellement de vastes champs de pavés. Les teintes sombres couplées à l’inertie des roches forment un complexe propice à l’accumulation de la chaleur diurne et à sa restitution la nuit. Les travaux de voirie et l’érosion de l’enrobé révèlent la présence de pavés en grès et granit. D’importants linéaires de bordures et dalles de granit écornés se profilent encore sur les trottoirs. Autant d’affleurements qui témoignent d’un gisement colossal de matière disponible : un réel « massif parisien ». Une flore singulière s’insinue dans les joints et autres interstices en indiquant la perméabilité - relative - de ces revêtements.
Le dérèglement climatique a révélé les difficultés des villes à résister aux vagues de chaleur. En captant l’énergie solaire, les surfaces essentiellement minérales contribuent largement à leur surchauffe. Une fine couche d’asphalte recouvre actuellement de vastes champs de pavés. Les teintes sombres couplées à l’inertie des roches forment un complexe propice à l’accumulation de la chaleur diurne et à sa restitution la nuit. Les travaux de voirie et l’érosion de l’enrobé révèlent la présence de pavés en grès et granit. D’importants linéaires de bordures et dalles de granit écornés se profilent encore sur les trottoirs. Autant d’affleurements qui témoignent d’un gisement colossal de matière disponible : un réel « massif parisien ». Une flore singulière s’insinue dans les joints et autres interstices en indiquant la perméabilité - relative - de ces revêtements.
A l’aune de la réflexion sur la désartificialisation des sols et la nécessité d’adapter les villes au réchauffement climatique, nous étudierons cette couche rocheuse emblématique du paysage urbain en mêlant recherche et expérimentation.
En partant de situations urbaines relevées et d’une étude de l’évolution de la chaussée parisienne, de Philippe Auguste au Paris hygiéniste d’Alphand à l’emploi généralisé des pavés au XXe siècle, il s’agira de réfléchir aux possibles réutilisations de ces éléments rocheux : déjointer, décrouter en intervenant à même la chaussée ; imaginer des revêtements perméables alternatifs aux pavés enherbés standardisés ; proposer des interventions architecturales conçues à partir d’éléments plus imposants que sont les dalles bordures et plots.
PORTEURS DU PROJET
Rocco Paoli, architecte
Côme Rolin, architecte
Anna Saint Pierre, designer
Olivier Thomas, architecte
Mathieu Volkovitch, architecte
Amor Immeuble s’intéresse aux “objets-ressources”, éléments de construction mis au jour à travers le territoire. Un parcours de fragments en fragments, de lieu en lieu, à la recherche de mythologies constructives. Ce travail itinérant est né d’une fascination pour des formes singulières, les conditions de leur création et leur mise en œuvre possible. Chaque trouvaille représente l’occasion d’expérimentations architecturales situées qui convoque des paysages ruraux et urbains variés, stratifications complexes et hybrides.
Anna Saint Pierre travaille sur la mémoire des lieux à travers la collecte et la réutilisation in situ de matériaux de démolition. Elle intervient sur des chantiers pour formuler des matériaux spécifiques aux sites à partir de leurs rebuts, en résonance avec leur histoire. Elle réalise des projets artistiques dans l’espace public en collaboration avec l’ensemble des acteur·rices du chantier.
Rocco Paoli, architecte
Côme Rolin, architecte
Anna Saint Pierre, designer
Olivier Thomas, architecte
Mathieu Volkovitch, architecte
Amor Immeuble s’intéresse aux “objets-ressources”, éléments de construction mis au jour à travers le territoire. Un parcours de fragments en fragments, de lieu en lieu, à la recherche de mythologies constructives. Ce travail itinérant est né d’une fascination pour des formes singulières, les conditions de leur création et leur mise en œuvre possible. Chaque trouvaille représente l’occasion d’expérimentations architecturales situées qui convoque des paysages ruraux et urbains variés, stratifications complexes et hybrides.
Anna Saint Pierre travaille sur la mémoire des lieux à travers la collecte et la réutilisation in situ de matériaux de démolition. Elle intervient sur des chantiers pour formuler des matériaux spécifiques aux sites à partir de leurs rebuts, en résonance avec leur histoire. Elle réalise des projets artistiques dans l’espace public en collaboration avec l’ensemble des acteur·rices du chantier.
