Nous utilisons des cookies de la part d'un service tiers (Google Analytics) pour récolter des données statistiques et améliorer votre navigation. Pour plus d'informations, consultez nos mentions légales.
Accepter
Refuser
FAIRE 2018

Réservoir d'eau de façade Reënstok

Studio Faltazi

Réservoir d'eau de façade Imaginé par les designers du Studio Faltazi, Reënstok est un dispositif de collecte et stockage de l’eau de pluie qui se greffe sur les façades des immeubles existants. En juillet 2019, un premier réservoir de façade est installé rue Louis Blanc (Paris 10) avec le soutien de Paris Habitat et de la DPE, suivi d'un second réservoir installé en 2020, rue Delesseux (Paris 19).

Imaginé par les designers du Studio Faltazi, Reënstok est un dispositif de collecte et stockage de l’eau de pluie qui se greffe sur les façades des immeubles existants. En juillet 2019, un premier réservoir de façade est installé rue Louis Blanc (Paris 10) avec le soutien de Paris Habitat et de la DPE, suivi d'un second réservoir installé en 2020, rue Delesseux (Paris 19).

ACTUALITÉS
2019-2020 : Installation des prototypes, Paris 10 et 
Paris 19

Expérimenté pour la première fois à Paris sur un immeuble de logements, propriété de Paris Habitat et situé 2 rue Louis Blanc dans le 10e arrondissement, Reënstok se substitue aux descentes d’eau pluviale existantes. Stockée dans ces citernes-tampons d’un nouveau genre, l’eau de pluie ainsi collectée ne rejoint plus directement les égouts. Elle est récupérée pour une valorisation in situ permettant d’arroser sans consommation et frais les espaces verts de l’ensemble d’habitation et d’un jardin partagé géré par une association de quartier.



PRÉSENTATION DU PROJET

Conçu comme un simple parallélépipède vertical en inox brossé pour réfléchir son environnement, ce réservoir de façade est composé d’un meuble de distribution au pied de l’immeuble et de modules que l’on peut superposer sans limite de hauteur.

Véritable volume tampon, le réservoir de façade joue également un rôle de régulateur en absorbant les surplus d’eau lors des orages pour en différer l’utilisation en périodes sèches : il contribue ainsi à la mise en oeuvre du Plan Parispluie (zonage pluvial à Paris).



LES ORIGINES DU PROJET 

«  Le changement climatique reste le problème le plus pressant pour notre planète, et les grandes zones métropolitaines sont les premières victimes de la détérioration de la qualité de l'air, de la surchauffe urbaine et de la modification de la relation entre l'homme et la nature. Il existe déjà un certain nombre de solutions pour ralentir, voire stopper complètement, l'impact destructeur de l'homme sur notre planète. Les luminaires urbains représentent une enzyme technique qui peut contribuer à générer de nouvelles actions et de nouveaux usages dans nos villes.

En moyenne, le service des eaux de Paris prélève, déplace, traite et distribue chaque jour 483 000 m3 d'eau potable à 3 millions d'usagers. Il propose également de l'eau non potable aux entreprises et aux collectivités comme alternative. Paris a la chance de posséder 2 000 km de canalisations d'eau non potable puisée dans la Seine et le canal de l'Ourcq qui servent à l'arrosage des jardins et des parcs, au nettoyage des rues et à l'entretien du réseau d'assainissement.

En complément de ce service, nous proposons d'installer des réservoirs d'eau en façade en remplacement des gouttières. L'eau de pluie stockée dans des réservoirs ou des tampons de nouvelle génération n'ira plus directement dans les égouts. Elle sera collectée et stockée pour être utilisée sur place, pour l'arrosage des plantes et des fleurs des balcons, des jardins du rez-de-chaussée et des murs végétalisés. Pour évaluer l'économie totale d'eau potable, ces réservoirs sont reliés au réseau Lora ; ils fournissent ainsi des informations préalables au service public de l'eau de Paris.

Ce dispositif a également une autre fonction, régulatrice : en absorbant l'excès d'eau lors des orages à Paris pour éviter les débordements des stations d'épuration et pour assurer le débit nécessaire au bon fonctionnement des égouts lors des périodes de sécheresse. Composés de modules de formes variées et empilables à n'importe quelle hauteur, ces réservoirs peuvent atteindre les corniches et les balcons les plus hauts d'un immeuble, jusqu'au toit. Ce système se purge de lui-même lorsque les températures descendent en dessous de zéro. »  - Studio Faltazi





LES ACTEURS DU PROJET

Faltazi, Laurent Lebot et Victor Massip

Les Faltazi sont designers, industriels même. Ils collaborent avec le groupe SEB, pour lequel ils dessinent fers à repasser, aspirateurs ou encore bouilloires électriques. Ils conçoivent des équipements pour Schneider Electric, des poussettes pour Bébéconfort… Ils produisent aussi des projets prospectifs tels que Monsieur Faltazi, la cuisine Ekokook ou plus récemment le projet «Les Ekovores». Souvent présentés comme des atypiques, ils proposent avant tout une vision concrète du monde et de leur métier. Leur engagement écologique et citoyen, leur aspiration réelle au développement d’un monde soutenable, combinés à leur expérience de la pratique industrielle, font tout l’intérêt et la singularité de leur démarche (Uritrottoir & Uritonnoir). Sans s’extraire du champ de la production, ils imaginent des scénarios alternatifs, collectifs, qui questionnent et modifient structurellement les paradigmes depuis longtemps installés du design comme partenaire privilégié de l’industrie.

Partenaires

@FAIRE_PARIS